“La rapidité est la clé de la réussite sur le marché de l’immobilier d’aujourd’hui.”

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Nouvelles d'ERA, Télévision
Béa voor campagne Blind Gekocht

Ça ne peut pas vous avoir échappé : Play4 lancera bientôt la troisième saison de Blind Gekocht. Cette fois-ci, huit candidats-acheteurs seront à la recherche de l’habitation de leurs rêves. Ou mieux : l’agent immobilier ERA Béa Vandendael le fera à leur place – et avec leur argent. Comme nous connaissons bien Béa Vandendael d’ERA IMMPULS à Overijse, nous avons voulu en savoir un peu plus…

Bonjour Béa, le premier et le plus notable des changements de cette troisième saison est évident : Dina Tersago a été remplacée par Kobe Ilsen.

Béa Vandendael : “C’est exact, et il fait un excellent travail ! Tant pendant les entretiens avec les candidats que lorsqu’il part à la recherche d’un bien avec eux. Une personnalité agréable, c’est certain. Mais cette troisième saison vous réserve bien d’autres rebondissements et surprises, je peux vous le garantir !”

Une autre surprise – moins agréable – était le coronavirus. En avez-vous pâti pendant le tournage ? 

Béa Vandendael: “On pourrait presque dire que la troisième saison de Blind Gekocht se déroule dans un autre monde. La société en général et le marché de l’immobilier en particulier ont changé au cours de l’année écoulée. Normalement, je suis d’abord un agent immobilier, mais dans Blind Gekocht, j’évolue sur le marché immobilier en tant qu’acheteur potentiel. J’ai pu expérimenter ce que cela implique en tant qu’acheteur et je dois dire que c’est assez intense. Il y a d’abord les questions pratiques, comme l’organisation d’une visite sur place, mais à part ça, il y a aussi un marché de l’immobilier assez impitoyable à l’heure actuelle.”

“Dans un environnement urbain en particulier, il y a énormément de candidats pour une offre finalement très limitée. Je devais donc me décider super vite tout en évaluant les travaux à accomplir à la place de l’architecte d’intérieur. Cette rapidité d’action est aujourd’hui plus élevée que jamais. Ça ne simplifie pas les choses. Le phénomène des enchères est également relativement nouveau. Vous vous retrouvez dans une situation plus concurrentielle, ce qui a des conséquences sur le prix. Cela ne se limite d’ailleurs pas à cette troisième saison de Blind Gekocht : je pense que les candidats-acheteurs en général ont aujourd’hui une liste d’exigences et d’attentes bien plus longue que dans le passé.”

L’immobilier après le coronavirus

“Le premier confinement a fait réfléchir les gens et leur a fait découvrir la valeur de certaines choses. L’espace est plus important que jamais, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, mais la possibilité d’avoir une chambre supplémentaire ou un bureau à domicile, par exemple, est un sujet qui revient de plus en plus souvent sur la table. Ce n’est pas facile : il suffit de travailler à deux à la maison pour s’en convaincre. Coups de fil incessants, vidéo-conférences qui n’en finissent pas... Ajoutez à cela les enfants et cela devient vite ingérable. Le besoin de place – d’espace personnel, d’espace de respiration en général – est plus d’actualité que jamais.”

Un marché en mouvement, des exigences toujours plus nombreuses, énormément d’acheteurs... En tant que candidat-acheteur, comment puis-je augmenter mes chances sur le marché immobilier en 2021 ?

Béa Vandendael: “Il est important de s’y prendre bien à l’avance. Je ne le répéterai jamais assez : la vitesse est la clé du succès. Savoir se décider rapidement, donc, mais aussi avoir la capacité de le faire. Vous devez savoir ce que vous voulez, quels sont les critères sur lesquels vous serez intransigeants, mais il est également essentiel de connaître parfaitement vos possibilités financières. Si vous savez où vous en êtes, vous pouvez acheter sans conditions. En outre, il y a de fortes chances qu’il y ait des enchères, auquel cas il est important de connaître vos options. Une autre chose me frappe : la majorité du temps, les gens cherchent une maison toute faite. Pas trop de rénovations, pas de perspectives d’avenir trop lointaines ou vagues. On pose c’est valise et on s’installe, point final. En d’autres termes, moins il y a de travaux, mieux c’est.”

“L’immobilier est et reste un bon investissement, ce qui joue bien sûr un rôle. Les prêts sont toujours intéressants car les taux d’intérêt restent bas. L’investissement comporte plus de risques, tandis que l’épargne traditionnelle peut même générer une perte. À cet égard, l’immobilier est une valeur sûre.”

La troisième saison de Blind Gekocht va-t-elle nous surprendre ?

Béa Vandendael: “ J’en suis convaincue. Les candidats sont de plus en plus exigeants, ce qui rend le défi plus grand. Ils nous ont vus remporter quelques succès au cours des deux premières saisons, alors ils se sont dit : ‘Pourquoi pas nous ? Demandons-leur de trouver quelque chose pour nous et ils répondront certainement à nos attentes’. La barre est donc à chaque fois un peu plus haute, c’est un fait. Pour voir si nous répondons à toutes ces attentes, il faut bien sûr regarder l’émission. C’est de toute façon la meilleure chose à faire : avec de nombreux rebondissements et huit familles très différentes, chacune avec ses attentes spécifiques, je pense que Blind Gekocht sera une fois de plus un succès."

Et avec Kobe Ilsen … 

Béa Vandendael (rire) : “Avec Kobe Ilsen !”