Qu'est-ce que le Mobiscore et quelle est son importance ?

Quelle est l'importance du Mobiscore dans l'évaluation de votre habitation ? En juin 2019, le Mobiscore – ou score de mobilité – a été présenté en Flandre et en Région de Bruxelles-Capitale. Cela s’est accompagné de nombreuses questions, critiques et doutes. Entretemps, la tempête s’est calmée, mais quelle est l’importance de cet indice à l’heure actuelle ?

Une chose n’a pas changé depuis la création du Mobiscore. « C’est peut-être un cliché, mais dans l’immobilier, il y a trois choses qui sont très importantes : la localisation, la localisation et la localisation », explique Johan Krijgsman, CEO d’ERA. Il ne laisse aucune place au doute : « Trois fois ‘localisation’, pour trois interprétations différentes. Une ville comme Knokke est plus chère que Wenduine ou De Haan. Le nom seul a un prix. Un deuxième élément est la popularité d’un quartier ou d’une partie de la ville. Une ville évolue et les rues ou les quartiers deviennent branchés, plus attrayants, plus désirables… et donc plus chers. Ou vice versa, bien sûr. Le troisième pilier de localisation est principalement de nature pratique : la présence d’une école, de commerces et d’une gare, par exemple. Une vue préservée peut aussi contribuer à déterminer le prix.

Le Mobiscore, c’est quoi ?

Le Mobiscore est un indice qui indique dans quelle mesure un logement ou un endroit est bien situé en termes de mobilité. Cette évaluation se fait sur une échelle de 1 à 10. Sa valeur reste difficile à évaluer à ce jour, car il n’y a pas de conséquences fiscales ou financières.

Pourtant, le gouvernement flamand souhaite informer les acheteurs et locataires potentiels de l’impact de leur futur logement sur leur mobilité. La durabilité en termes d’accessibilité est de plus en plus importante. Un quart d’heure à pied de chez soi, une heure en train ou deux heures dans les embouteillages : cela fait toute la différence.

Relativement (peu) important ?

 Toutefois, même en 2021, le Mobiscore reste relatif. Le coronavirus nous a appris à travailler à domicile, à suivre des cours et des formations en ligne et à faire nos courses sur rendez-vous. En outre, l’indice exprime le coût environnemental ‘moyen’ des déplacements. Malheureusement, nous devons admettre que, dans cette partie du monde, nous sommes tout simplement mal notés lorsqu’il s’agit du coût environnemental de nos déplacements collectifs. Cela donne lieu à de nombreux scores médiocres.

Si vous faites défiler la page vers le haut et relisez les mots du CEO Johan Krijgsman, vous constaterez que le Mobiscore ne tient compte que du troisième pilier de localisation. De nombreux autres critères contribuent à déterminer la valeur finale d’une maison. Les deux premiers piliers de localisation, bien sûr, mais aussi la taille de l’habitation, le fait qu’elle soit prête à être emménagée ou non, son aspect, la proximité des parents et des beaux-parents, le jardin, le garage et, enfin et surtout, la valeur EPC. Contrairement au Mobiscore, ce dernier point revêt une réelle importance pour une génération de nouveaux acheteurs.

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